Solutions au problèmes du système de santé : un survol

De plus, les études conduites sur les pays occidentauxayant des systèmes de santé socialistes démontrent que le Canada, qui a le système de santé le plus socialisé, est aussi le moins efficace :

“Although Canada spends the most on an age-adjusted basis on health care among OECD nations [and fifth-highest in general terms], our system produces inferior access to physicians and technology, produces longer waiting times, is less successful in preventing deaths from preventable causes, and costs more than any of the other systems that have comparable [socialist] objectives.” (“How Good is Canadian Health Care? An International Comparison of Health Care Systems”, Fraser Institute, August 2002).

Bien que tous sont d’accord qu’il y a un grave problème dans le système de santé, peu s’accordent sur la solution. La première solution à poser serait d’ouvrir le marché des hôpitaux au privé, tout en gardant les hôpitaux publics actuels.

L’expérience de l’hôpital St. Gorans, à Stockholm, a prouvé que les hôpitaux privés, même dans un système public, peuvent être plus efficaces. St. Gorans, vendu au privé en 1999, opère à 15% moins de coûts que le public, malgré que tous les employés sont sur leur liste de paie et qu’ils doivent accepter tous les patients à leur urgence, comme tout autre hôpital.

Ceci désengorgerait les hôpitaux publiques. Nous verrions aussi probablement de meilleures conditions de travail pour les docteurs, et une plus grande motivation à acquérir de l’équipement médical profitable.

Après avois fait ceci, il faut maintenant examiner quelles autres mesures nous pouvons prendre pour rendre le système publique plus efficace, sans sacrifier la “compassion” que demande le public canadien. Un certain nombre de réformes possibles pourraient être apportées, et j’en énumère ici quelques unes.

 

Au Canada, plus de 3 500 patients attendent des dons d’organes à chaque année. Jusqu’à 25% de ces patients – environ mille personnes – vont mourir sur les listes d’attente. Légaliser la vente d’organes serait un moyen d’arrêter cette hémorragie.

 

1. Hôpitaux à chartes.
Mesure : Remplacer les administrations publiques des hôpitaux par des administrations privées, qui sont régies par des chartes. Ces chartes sont attribuées à chaque 5 ans, par exemples. Si l’administration en place ne réponds pas aux demandes établies par la charte établie avec le gouvernement, elle se voit retirée son droit de régir l’établissement.
Effet : Bien qu’il n’existe pas d’hôpitaux à charte en ce moment, les écoles à charte aux États-Unis sont deux fois plus efficaces que les écoles publiques (American Department of Education).
Désavantage : Les employés des hôpitaux trouveront sûrement matière à se plaindre d’une gestion plus saine, passant de fonctionnaires à vulgaires employés. Tant pis pour eux.

2. Assurance privée.
Mesure : Le Canada est le seul pays de l’OCDE avec un monopole sur l’assurance santé.
Effet : Compétition dans le domaine de l’assurance santé, plus de services, moins de taxes sur les contribuables dû à la réduction du nombre de prestataires de l’assurance santé.

3. Légaliser la vente d’organes.
Mesure : Arrêter d’empêcher les gens de vendre leurs organes s’ils le désirent.
Effet : Au Canada, plus de 3 500 patients attendent des dons d’organes à chaque année. Jusqu’à 25% de ces patients – environ mille personnes – vont mourir sur les listes d’attente. Légaliser la vente d’organes serait un moyen d’arrêter cette hémorragie.
Désavantage : Cette mesure serait probablement difficile à passer, vu que le public se préoccupe davantage de la “dignité humaine” abstraite que de la souffrance de gens dans la réalité. Tant pis pour eux.

4. Abolir les associations professionnelles.
Mesure : Abolir les associations de médecins, et les remplacer par des examins de certification optionnels.
Effet : Les associations de médecins (rien de plus que des guildes modernes) ferment la voie à des gens compétents qui ne remplissent pas leurs demandes, ce qui réduit le nombre de médecins disponibles et amenuise le choix du consommateur. Les abolir aurait l’effet contraire.

5. Rabais sur impôts pour traitements.
Mesure : Donner un pourcentage de retour d’impôt proportionnel au coût de traitements privés.
Effet : Permettrait à plus de gens de profiter d’un meilleur service, désengorgerait les hôpitaux publiques encore plus.
Désavantage : Solution utopique, puisque le gouvernement ne lâcherait jamais son emprise sur autant d’argent. Quand les rats de bureau ont un dollar entre leurs mains, un tigre ne pourrait leur faire lâcher prise.