La “décadence” occidentale

Ici n’est pas ma place pour parler de religion en tant que tel, mais qu’en est-il d’un point de vue politique et social ? Est-ce que l’Islam est une religion de paix ? Il serait difficile de répondre autrement que par une vigoureuse négative. Les doctrines et lois islamistes sont tellement fascistes que l’Allemagne Nazie a l’air d’une cour d’école. La Sharia (loi du Quran) est basée sur le concept d’obéissance totale à la religion islamique, qui ne fait qu’un avec l’État. Voici quelques lois de la Sharia :

* Le vol est puni par l’amputation, le meutre par exécution.
* Les couples adultères, prostituées, et femmes en compagnie d’hommes qui ne sont pas de la famille, sont exécutées en public.
* Les victimes de viol sont punies par exécution ou amputation.
* Les femmes ne peuvent voter ou se faire élire, avoir la garde de leurs enfants après un divorce, ou sortir sans le hijab – en fait, elles ne peuvent sortir de la maison sans le consentement de leur mari ou père.
* Les maris peuvent battre leur femme à volonté.
* Dans les pays plus extrémistes comme l’Iran, une femme arrêtée pour porter du maquillage doit le nettoyer avec des balles de coton roulées dans de la vitre brisée.
* Au Pakistan, insulter Mohammed est passible d’exécution (Comtempt of Prophet’s Act).

Quatre pays comptent pour 90% des exécutions autour du monde, et deux sont islamistes (Iran, Arabie Saoudite, Chine, US). Entre 1981 et 1990, 9 filles de moins de 13 ans ont été exécutées en Iran, la plus jeune ayant 10 ans (NOW).

L’Islam ne reconnaît pas l’égalité de tous les individus devant la loi. Selon le Quran, une femme ne vaut qu’une moitié d’homme (par exemple, son héritage est la moitié de celle d’un garçon, et sa parole en court vaut la moitié de celle d’un homme), et toute personne d’une autre religion ne vaut rien. Un Musulman peut commettre tous les crimes contre un non-Musulman, même le tuer, sans châtiment. Bien que le suicide soit découragé, comme dans toute autre religion, mourir au combat contre les infidèles est encouragé – le terrorisme et les attentats-suicide ne sont qu’un moyen plus rapide de rejoindre Allah.

Qu’en est-il des résultats économiques ? Est-ce qu’une telle atmosphère d’intégrisme et d’atteinte aux droits humains est propice au progrès ? Certainement pas. Les pays islamistes intégristes (comme l’Arabie Saoudite, la Syrie, l’Égypte, l’Iraq, la Libye) sont parmi les moins libres du monde, et parmi les plus pauvres du monde. L’Iran était un des pays les plus prospères du Proche-Orient avant d’avoir été envahi par l’Islam. Tout ce que les fanatiques d’Allah touchent devient poussière.

La cause la plus importante de la dégénération du monde Arabe a été, et reste, non pas seulement la religion islamique mais bien l’intégration de la religion islamique avec l’État et la moralité. Pour la plupart des Musulmans, la religion EST l’État EST la moralité : il n’y a aucune distinction.

La religion prescrit une manière de vivre, ainsi que la moralité individuelle. Mais l’État libre doit rester au dessus de ces considérations, car son rôle est d’assurer l’harmonie entre les moralités individuelles, non de les imposer. Quand ce rôle est détruit par l’intolérence et l’intégrisme, les fondements d’une société libre ne peuvent exister.

 

Oui, l’Islam combats la “libération des moeurs”. Et c’est cette mentalité anti-progressiste, timidement exprimée par les étatistes dans l’Occident, et vigoureusement appliquée dans le Proche-Orient, qui est l’ennemi de la liberté humaine.

 

C’est le combat constant contre cette tendance intégriste qui a aidée à faire le succès de ce que l’on peut appeler le monde occidental. De la Magna Carta à la Constitution Américaine, l’histoire de la politique occidentale jusqu’à la Première Guerre Mondiale en était une de repousser l’étatisme religieux. Bien que cette tendance soit maintenant renversée, nous vivons encore sur les bienfaits de ce combat. L’Occident ne doit pas ses valeurs et son succès au Christianisme, mais bien au combat contre l’intégrisme Chrétien.

Pouvons-nous prendre au sérieux des propos comme ceux de Hani Ramadan (directeur du Centre islamique de Genève) qui, dans Le Monde du 10 septembre, a soulevé le tollé dans les médias en tentant de rationaliser la lapidation pour l’adultère et le sida comme châtiment d’Allah ? Devons-nous prendre au sérieux de tels propos :

“Les musulmans savent que la nature leur est soumise autant qu’ils se soumettent à Dieu, mais qu’elle se rebelle en revanche contre eux s’ils enfreignent les lois du Tout-Puissant. Ils ont la certitude que l’homme ne peut se suffire à lui-même, et que la libération des mœurs est à l’origine d’une incommensurable détresse qui touche des millions d’individus. Qui donc aurait le droit de le leur reprocher ?”

La réponse est oui : nous devons les prendre au sérieux pour la même raison qu’il aurait fallu prendre “Mein Kampf” au sérieux. Ils sont la manifestation des idéaux anti-droits et anti-vie de l’Islam.

Oui, l’Islam combats la “libération des moeurs”. Et c’est cette mentalité anti-progressiste, timidement exprimée par les étatistes dans l’Occident, et vigoureusement appliquée dans le Proche-Orient, qui est l’ennemi de la liberté humaine. La “santé sociale” des Musulmans, c’est l’horreur de la Sharia. La “décadence” de l’Occident, c’est la plus grande richesse de la planète et les plus grandes libertés.

Selon l’expert sur le Proche-Orient Daniel Pipes, “dans la vision islamique, la sexualité féminine est vue comme tellement puissante qu’elle constitue un réel danger pour la société”. Les femmes libérées constituent “l’opposition la plus dangereuse aux hommes qui tentent d’obéir à Dieu” (Daniel Pipes, “In the Path of God: Islam and Political Power”, 1983, p177). Dans une vision intégriste, tout ce qui entraîne une libération des moeurs entraîne la désobéissance à Dieu, ce qui, dans leur esprit dégénéré, entraîne l’immoralité.

Or, dans la réalité, la libération des moeurs entraîne une égale libération des cerveaux, ou plutôt vice-versa. Dans les tribus primitives pour lesquelles la nudité est un fait de la vie, il n’y a pas plus de corruption des moeurs. La seule corruption des moeurs est celle entraînée par les doctrines religieuses qui s’infiltrent dans la vie quotidienne et dans nos institutions.